25 août 2010
18 août 2010
-Mardi soir-
C'est des arrets
ça sonne comme en double
C'est des arrets
ça restreind tout
C'est cents arrets
ça joue bien
Sans arret.
Puis ça te sépare avec
C'est séparé de
Comme on est loin
Comme je n'existe plus
Comme tu t'en vas
Comme il se doit
Comme nous jamais
Comme vous aimiez
Comme ils se meurent
D'UN COMMUN ACCORD
________________________
Ta cueille me fait jaunir pusique c'est comme ça que tu dis et puis m'endormir ou vomir après te lire Il n'y a plus de morale ici, quoique certains poltrons est pu un jour l'esperer il n'y a plus rien a fuire ici C'est trop fragile, caresse, c'est marqué Jusqu'à moisissure, jusq'à Chute c'est trop précaire dis tu mais l'amour meme est Précaire a peu remplir ton cahier des charges vider ce qu'il ne reste plus de Ton impatience de l'ennuis il N'y a plus rien de lyrisme dans tes envolés imaginatives de position Une artifice incandescance en vérité Les poires deviennent de gros citron On sépare meme les belles et les petites l'une pour la goutte l'autre Le Marché Je suis bien loin de tes compromis tu as souhaité L'imprévu le spontanné, je ne te l'ais pas donné, nous le sommes devenu.
_________________________
SILENCE ELLE TOURNE
_________________________
Tu es cent mille à etre tout seul
C'est chacalle ça te bouffe
De toi ne restera qu'une grosse carcasse
Ne cours pas si vite vers ta perte
Elle te court après bien devant
C'est une fuite à reboure
un sablier trempé, le temps t'as
Le sablier est trempé.
Ton seul réconfort c'est lorsque
Je m'endors
Par satelite tu m'envois la mort
Comment ne pas rire
Nous n'irons pas aux balles
Le titre de ton prochain festival.
__________________________________________
En cours.
ça sonne comme en double
C'est des arrets
ça restreind tout
C'est cents arrets
ça joue bien
Sans arret.
Puis ça te sépare avec
C'est séparé de
Comme on est loin
Comme je n'existe plus
Comme tu t'en vas
Comme il se doit
Comme nous jamais
Comme vous aimiez
Comme ils se meurent
D'UN COMMUN ACCORD
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Ta cueille me fait jaunir pusique c'est comme ça que tu dis et puis m'endormir ou vomir après te lire Il n'y a plus de morale ici, quoique certains poltrons est pu un jour l'esperer il n'y a plus rien a fuire ici C'est trop fragile, caresse, c'est marqué Jusqu'à moisissure, jusq'à Chute c'est trop précaire dis tu mais l'amour meme est Précaire a peu remplir ton cahier des charges vider ce qu'il ne reste plus de Ton impatience de l'ennuis il N'y a plus rien de lyrisme dans tes envolés imaginatives de position Une artifice incandescance en vérité Les poires deviennent de gros citron On sépare meme les belles et les petites l'une pour la goutte l'autre Le Marché Je suis bien loin de tes compromis tu as souhaité L'imprévu le spontanné, je ne te l'ais pas donné, nous le sommes devenu.
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SILENCE ELLE TOURNE
_________________________
Tu es cent mille à etre tout seul
C'est chacalle ça te bouffe
De toi ne restera qu'une grosse carcasse
Ne cours pas si vite vers ta perte
Elle te court après bien devant
C'est une fuite à reboure
un sablier trempé, le temps t'as
Le sablier est trempé.
Ton seul réconfort c'est lorsque
Je m'endors
Par satelite tu m'envois la mort
Comment ne pas rire
Nous n'irons pas aux balles
Le titre de ton prochain festival.
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En cours.
16 août 2010
in - L'invention du quotidien-
Si le délinquant n'existe qu'en se déplaçant, s'il a pour spécificité de vivre non en marge mais dans les interstices des codes qu'il déjoue et déplace, s'il se caractérise par le privilège du parcours sur l'état, le récit est délinquant. La délinquance sociale consisterait à prendre le récit à la lettre, à en faire le principe de l'existence physique là ou une société n'offre plus d'issues symboliques et d'expectations d'espaces à des sujets ou à des groupes, là ou il n'y a plus d'autre alternative que le rangement disciplinaire et la dérive illégale, c'est à dire une forme ou l'autre de prison et l'errance au dehors. A l'inverse, le récit est une délinquance en réserve, maintenue, elle meme déplacée pourtant et compatible, dans les sociétés traditionnelles (antique, médiévales, etc...), avec un ordre fermement établi mais assez souple pour laisser proliférer cette mobilité contestatrice, irrespectueuse des lieux, tour à tour joueuse et menaçante, qui s'étend des formes microbiennes de la narration quotidienne jusqu'aux manifestations carnavalesques d'antan.
Tombé dessus par hasard,
Michel De Certeau
L'invention du quotidien
1.Art de faire
Chapitre IX, récit d'éspace
-Délinquance?-
Tombé dessus par hasard,
Michel De Certeau
L'invention du quotidien
1.Art de faire
Chapitre IX, récit d'éspace
-Délinquance?-
11 août 2010
5 août 2010
-GREVE HUMAINE-
" (...) Comment faire? est la question des enfants perdus. Ceux à qui l'on a pas dit. Ceux qui ont les gestes mal assurés. A qui rien n'a été donné. Dont la créaturalité, l'érrance ne cesse de se trahir. La révolte qui vient est la révolte des enfants perdus. (...) Les corps s'agrègent. Retrouvent le souffle. Conspirent. Que de telles zones soient vouées à l'écrasement militaire importe peu. Ce qui importe, c'est à chaque fois de ménager une voie de retraite assez sure. Pour se réagréger ailleurs. Plus tard. (...)
TIQQUN-Comment faire?
"C'était le printemps et il y en avait tant, de ces rassemblements, qu'ils se mirent à circuler, vaguant de place en place, de rue en rue, de carrefour en carrefour. Il y avait de la joie, de la désinvolture et une curieuse détermination dans ces cortèges errants. Une secrète convergence semblait meme les guider. Quand venait le soir, ils se massaient en silence devant les lieux de pouvoir : sièges de journaux, de gouvernements, de multinationales, d'empire médiatiques; banques, ministères, commisariats, prisons, bientot rien n'échappa plus a cet encerclement feutré."
TIQQUN-Introdution à la guerre civile-
TIQQUN-Comment faire?
"C'était le printemps et il y en avait tant, de ces rassemblements, qu'ils se mirent à circuler, vaguant de place en place, de rue en rue, de carrefour en carrefour. Il y avait de la joie, de la désinvolture et une curieuse détermination dans ces cortèges errants. Une secrète convergence semblait meme les guider. Quand venait le soir, ils se massaient en silence devant les lieux de pouvoir : sièges de journaux, de gouvernements, de multinationales, d'empire médiatiques; banques, ministères, commisariats, prisons, bientot rien n'échappa plus a cet encerclement feutré."
TIQQUN-Introdution à la guerre civile-
J'ai le corps qui s'éclate
Qui craque du dos aux doigts
Qui tire jusqu'à la tete et brule jusqu'au crane
Le corps qui se nous dans le ventre qui me sert
Le nez qui s'éteind comme un souffle dernier
La vue qui vrille, les cheveux de rat
Deux trou dans les bras
Les genoux pointés juqu'au sang
Les phalanges marquées de quelques mois
J'ai le corps qui s'éclate
Dans ce théatre fait d'impasses
Et les temps qui vont vites,
C'est la rampe qui prend feu
Des tendons bien trop ternis
Le corps en crampe
Les tempes battantes.
Qui craque du dos aux doigts
Qui tire jusqu'à la tete et brule jusqu'au crane
Le corps qui se nous dans le ventre qui me sert
Le nez qui s'éteind comme un souffle dernier
La vue qui vrille, les cheveux de rat
Deux trou dans les bras
Les genoux pointés juqu'au sang
Les phalanges marquées de quelques mois
J'ai le corps qui s'éclate
Dans ce théatre fait d'impasses
Et les temps qui vont vites,
C'est la rampe qui prend feu
Des tendons bien trop ternis
Le corps en crampe
Les tempes battantes.
-Lacenaire-
"Après une certaine série d'étude de ce genre, j'ai crus pouvoir conclure qu'une fois que l'on connaissait bien le coeur d'un homme, on pouvait à peu pres les juger tous sur la meme echelle. Cela était vrai, en un certain sens, mais bientot je me détrompais, et une longue experience m'a appris que ses replis sont inhombrables, et qu'il y a toujours de nouvelles découvertes à y faire. J'ai la prétention de croire que peu d'hommes sont arrivés à une connaissance aussi profonde en ce genre. Je me suis bien rarement trompé dans mes appréciations. En ais-je été plus heureux? Hélas! Cette science déssèche le coeur; malheur à celui qui s'y adonne! C'est un fer rouge qui brule qui y porte la main. Cette connaissance funeste qui m'a appris à mépriser et presque détester l'humanité. Homme, est ce de ma faute si je vous ais vus tel que vous etes? Est ce ma faute si j'ai vu partout l'interret personel se couvrir du manteau de l'interret social, l'indifférence se cacher dérière l'amitié et le dévouement, la méchanceté et l'envie de nuire, se décorer du beau nom de la vertu et de la religion? Tout enfant que j'étais, cette connaissance flétrit mon ame; je me mis à penser que je serais bien à plaindre, bien malheureux, si un jour je venais à avoir besoin de ces hommes que je voyais egoistes, si insensibles à tout ce qui n'est pas eux; je compris, moi qui aurais placé tout mon bonheur à aimer et etre aimer, que je jouerais un role de dupe, si je travaillais à étouffer de ma propre main ma sensibilité"
P.F LACENAIRE, Mémoires
P.F LACENAIRE, Mémoires
3 août 2010
1 août 2010
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