Suite de 20 encres
à la volée
sur petits formats
15x21cm papier 180g
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Mise à jour : 20/11/2016
J'ai offert cette suite complète en septembre 2016 à Stéphane Chavaz qui soutient activement la revue Pli et par extension mon propre travail. Stéphane a souhaité écrire sur ces peintures, je publie ici l'intégralité du texte qu'il m'a envoyé et le remercie chaleureusement.
L’art primitif prime l’empreinte, s’interdit l’élaboration.
Une trace d’une main traçante.
Un bras tendu vers des bras levés.
Disque faux œil.
Heureux cet humain agité protégé dans le cadre, dehors au monstre.
Un vent brasseur largue son noir pour tuer le blanc entré en résistance.
La bouche ouverte crie, bouffera, s’édentera, la bouche fermée patiente, se tendra, se scellera.
La forme patine sur le blanc glissant encore pas tombée sous le noir s’il suffisait de quatre pattes pour vaincre le bicolore.
Le cou allongé étire le visage vers le sol révélateur.
L’immobilité grégaire au rivage du passage décisif.
Ange-moulin en ascension en partance en flèche en symétrie n’oublions la noiraudisation.
Pas deux des milliards pour regarder dans la même direction qui a dit isolement ?
Ca c’est rodéo sur la Bête à tenir 666 secondes que déjà le corps du chevaucheur est rendu à l’abîme.
Ils sont debout-colonnes à soutenir le temple-tendresse.
Ce que l’on voit comme des nuages comme un corps comme un pommelage tout ça à la rigueur si les mots de la multitude restent poliment à la porte du mystère.
Sous déluge bras levés horizontaux ballants coupés c’est kifkif le désastre.
Qui du blanc ou du noir baise l’autre ? Le noir semble plus subtil en se variant davantage en engageant le duel avec des armes symboliques.
Nouvelle espèce dérivatif à la matière inimaginative, les proportions se disloquent sous l’impact d’un poids trop lourd pour n’être qu’un agglomérat de particules.
Il courvolefile yeux bandés dans l’aveuglement du noir dans l’aveuglement de la certitude qui n’avait pas prévu cette traversée.
Car je viens vous donner ce qu’il vous manque Car nous ne sommes pas préparés à recevoir ce qui nous manque >le noir omniprésent ne témoignera pas sur cette discorde.
Black griffeur sur blanc lâche.
Le blanc s’est planté devant il a actionné le boum le noir en recul derrière il a bien été obligé de le recueillir en miettes.
Les deux cadavres se racontent toujours la même histoire de quancomment la peau qui les recouvraient les a quittés pour d’autres squelettes.
Prendre la queue de Lucifer en bouche est déjà un bon début après le pied droit qui explose en marche c’est pas une bonne nouvelle.
Tu prends 5 fantômes pleureurs tu passes une couche de nuit tu peux voir venir la rédemption.
La cathédrale nuit commanda des vitraux pour faire comme s’il ne reste que du blanc des fragments des incohérences voilà bon après qui parle encore de peinturlure ?