Trop peu de temps en ce moment
pour tenir les formalités informatives de ce blog,
beaucoup de travail.
[ court résumé ]
à venir :
Je sors en septembre la revue PLI,
sous la forme d'un bel ouvrage,
sous la forme d'un bel ouvrage,
posant des bases poétiques et plastiques
nécessaires, dans un espace nouveau.
nécessaires, dans un espace nouveau.
Un appel à été lancé, un appel à souscription,
sous la forme du pré-achat.
sous la forme du pré-achat.
Me contacter pour plus d'information et / ou recevoir l'appel.
Merci à tous ceux qui ont déjà soutenu le projet.
Contribution : à l'objet éditorial INFRA avec Mathieu Tremblin.
La chose se lancera à Montpellier en septembre prochain
puis sera largement diffusée ensuite.
édité et invité par Emma Cozzani.
http://www.infra-infra.fr/
bourse reçue par la DRAC
pour l'achat de matériel et réalisation d'une pièce numérique vidéo,
120IPS entre autre, à suivre.
Résidence d'écriture au théâtre de l'&cluse,
Le Mans, 2013/2014
Exposition de dessin au théatre de l'éphémère,
du 26 aout à fin décembre 2013.
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Puis courant juin est sorti la fanzine Monster Maloke.
Deux de mes dessins y sont présentés.
Sous le pseudonyme Odilon Fénéon,
personnage fictif inventé il y a quelques années,
en hommage à Odilon Redon et Felix Fénéon.
Puis courant juin est sorti la fanzine Monster Maloke.
Deux de mes dessins y sont présentés.
Sous le pseudonyme Odilon Fénéon,
personnage fictif inventé il y a quelques années,
en hommage à Odilon Redon et Felix Fénéon.
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Quelques courts extraits en cours :
*
Quelle
est la forme de l'homme. Quand ses uniformes battent le pavé quand
les armes qui l'ont confisqué lui ôte la voix. Quelle est la forme
de l'homme lorsque son camouflage prend la couleur du sang lorsque
ses bottes foulent les crânes. Quelle est la forme de l'homme dès
lors que l'emporte sur lui le charme des discours la droiture de la
mort.
*
Nous
n'écrirons pas les fleurs. Pas les femmes pas les sexes pas les
restes. Pas les queues pas les tiges pas les mièvres. Fourberie
prétentieuse palais. Il n'y a de féminin pas plus d'un e à tout en
accroche il n'y a. La confusion des doutes c'est certain. Son inverse le poème le vaut rien. Nous n'irons pas à la ligne nous ne
laisserons pas de temps pas le temps. Sur ses petites hauteurs la
mouche se frotte et engloutie la merde. C'est rigolo la poésie donne
des ailes aussi des festivals aussi des amuses gueules. Bien
sur nous sommes au loin bien sur nous sommes mauvais joueurs pas
joueurs du tout bien sur nous sommes de mauvaise compagnie bien sur
jamais content bien sur jamais certains bien sur jamais bien. Nous ne
sommes pas sur la photo nous ne souhaitons pas y être le hasard à
fait que nous ne sommes pas sur la photographie le hasard est bien fait le
hasard veut, nous oublions comment sourire, jusqu'à l'abolition du
hasard, sa disposition en cube.
-Le langage c'est de choir
*
Il
y a une autre faune aux frontières des eaux sur la limite des
fleuves un autre courant d'autres univers mondes à la limite des
terres par dessus les noyés tout un autre temps au gré des courants
au vent des crues rien de semblable aux habitudes du monde sur la
nappe fraîche courante au pied des monts, il y a l'absence.
*
Il
y a la parodie des heures, le manque et ses murs, toute la
dramaturgie des jours, ces apparats, un grand ensemble qui ne nous
concerne pas. En contre-bas une femme parle à son chien, comme les
passions mortes, la garniture de son ennuie, ou le réceptacle de sa
folie. Son chien, mangeur de pierre, passeur de temps. Plus loin les
jardins, les cultures, plus loin encore , plus bas, le cimetière de
la ville, repos. Une route improvisée mène au lac, un lac miroir,
vert par le reflet des sapins, noir, son épaisse profondeur,
inconnue, noire. Les eaux sont lourdes, rien ne sert de s'y débattre,
les eaux sont impénétrables. Tourner tout autour tourner contourner
les bords. Nous évitons le sable artificiel posé là. Nous évitons
les foules de baigneurs, nous évitons tout ce qui se concentre au
mètre carré, car la chose est pratique, faite pour, le manque
d'imagination, l'aménagement des vies. Contourner tourner monter
tout ce qui pente, vertige, tout ce qui chute, montagne, montante,
duvet, façade, réceptacle, passeur. Il y a le gouffre aux arbres.
Une souris morte habitée de mouches en reproductions. La traduction
longue et lente des sources, leur point de fuite, l'impossible
chemin, où les reptiles susurrent, vibrent les herbes sèches.
L'objectif est hors d'atteinte, on ne sait pas trop, si c'est la vue,
défectueuse, inventée, ou le corps, instable, à surmonter. Dans
une lettre virtuelle l'éditeur me dit qu'il n'aime pas le silence,
que le blanc de la page coûte trop cher. Fracas, enthousiasme,
fracassé. Jeunesse ; étouffée. Épique, comme la perception
au monde la perception du monde l'affect, de chaire, à vif,
sur-figuré, brûlé ou brûlant, baroque. Au comptoir du bouge les
vieux bien acclimatés à l'histoire contemporaine, parle de drone,
le vente - le mérite. Au pied d'un verre, au coin d'une oreille
appareillée, le klaxon du camion-boucher sonne l'arrivé des
viandes. Sur une demi hauteur une demi maison à demi construite
depuis un demi siècle, semblable, poursuit sa ruine, l'insulte de
ses fondations. Les minéraux sont recouvert de mousse. Les minéraux
sont recouvert de mousse. Les minéraux suivent le lit, surpassent
les barrages, creusent des temps stagnants, coulent à travers les
peaux, transportent. Au petit matin la surface du lac est recouverte
d'une brume épaisse et ascendante, blanche. Dans le creux des
hauteurs, au cycle des jours, une épaisse poussière gazeuse monte,
survole le lac. Le lac, le matin, rejette une épaisse brume blanche.
Le lac projette vers le ciel, les nuages à venir. Le matin, le lac
transforme ses eaux en vapeur, une vapeur épaisse semblable à celle
des nuages. Les eaux nous survolent. Puis retombent. Ici les ardoises
des toits on pris la forme des roches. Avant l'orage, la porte
ouverte au bout de la rue laisse filer le parfum des salaisons. Avant
l'orage, des corps nerveux, des êtres de crise, électriques,
paniques, se frôlent, s'évitent, se frappent, s'écartent, à
l'image des premiers hommes. Les oiseaux, sobres interlocuteurs,
prédicateurs de tempêtes, tournent dans l’excitation et le cris,
préparent le calme et le recule, l’abri. Il faut construire des
cabanes, oui. Mais le bois nous fait défaut, l'espace est occupé.
La poésie-l'inverse. L'inverse intense, sans compromission.
L'averse est proche, les électrons se frottent et la lumière
fulgure tout ce décors nerveux. Les premiers grondements tremblent
la terre tremblent les fondations. Le bois, lentement, chante le
crépitement des mythes, des montagnes de sciure, la fiction d'un
éboulement, le dessein de ruines en construction. Pendant ce temps,
une plaque noir est creusée. Car le noir est originel, sont creux
monte vers le blanc, creusé, car le noir est déjà là. La lumière
vient, les sillons se croisent. Lac noir, vapeur blanche. Les figures
se succèdent, sans dieu, sans maître, le langage c'est de choir,
l'isolement comme la fuite. Sur l'étendu d'eau molle, les battements
se succèdent, les roues, les ruées. Loin des gaz comprimés, des
ivresses, des fièvres. Loin de la fatigue source de l'écoulement
des corps, sans ancre, que des signes vagues, des actes muets.
NOUS PRÉPARONS-
PROJECTILE LITTÉRAL