21 février 2010

Page 36 du Carnet noir

Comment se mettre au travail, pour qui au juste devrais-je m'y mettre.
Se mettre c'est positionner. Mais positionner où.
J'ai désapris à lire vos cartes mais je vois clair dans le jeu.

On ne cesse de s'y mettre, et surement plus, de s'en démettre.

Vos pions son figés, votre éspace grillagé.
On se démet. Je ne suis ni l'un, ni l'autre.
Alors, invisible, puisque hors compétition.
Mais l'invisible ne se nomme pas, si peu.
La boite dans laquelle je vis, les matins après les nuits.
Quelle question. Comment, la réponse.
Combien de temps ais-je dans mon sac, le poids des années,
Combien de ruines dans leurs cravates, le choix des armées.
EHBIEN! Une guerre sourde, innommable, sans visage.
Vue.
Ici 2010, les feux sauvages me manquent, et nous,
Joyeux en larmes qui occupons les lieux,
Des detresses infantines aux cris sincères du loup à la lune généreuse,
les champs musicaux et les mouvements frottés, montrés, assemblés,
et à tenter de partager, en enfant perdus,
un regard à travers l’obscurité perçue des temps,
distant et donc traversé par.