29 juillet 2009

-De l'évenement Provisoire-




Devant nous le dallage bancale d'une bureaucratie désuette.
La démocratie d'un monde au sourire figé, plastifié,
les lueurs fébriles et les attentes, encore.
Prévoir le vide
comme remplir la vérité d'une blague qui ne peut plus être que mauvaise.
On s'entrelace dans un désordre qui n'en est plus un.
Devant nous le dallage bancale d'ordres spéctaculaires.
Dans l'intramuros s'éveil la multitude du silence
et nous couvons tristement les oeufs de la non-théorie,
silencieux invisibles.
Là où l'heure est au spéctacle, nous préférons ne plus (définir le costume).
Cette tentative sableuse me porte et "me" devient dispensable.
Quel rôle véritable nous est proposé,
combien de passions sordides chercherons nous encore à animer.
Les corps endormi répondent aux questions sans même les entendre.
Devant le dallage improvisé des spéctacles annoncés, notre triste mine,
et toujours ce vocabulaire pauvre et mal orthographié.