4 novembre 2010


Difficile parfois d'exprimer l'ennuis et la médiocrité perçue dans une exposition.
Comme cela arrive parfois, où il n'y a rien, à peu de chose pret.
 On aimerait des gestes forts, radicaux.

Des explosions de sens, des gestes sincères, direct,
généreux, et la vérité plastique qui en découle.
Difficile aussi d'exalter le geste et la photographie,
la force d'un mouvement passé, un lieu, de temps et de partitions.
 Car c'est bien d'une partie de temps dont il est question.
La photographie au dessus à été prise à l'université de Lyon2, lors de ressents blocages.

Comme traverser un pays éteins. Passer d’arrêts en arrêts. De fumés en barricades tenues. Les mondes de vies à l’arrêt. Quand tout peu alors commencer. Partout il est question de souffle. Sur braise souffler et répandre. Le feu aux rampes. Essoufflé disent d’autres. Certainement qu’il y a de quoi -être- essoufflé. À courir devant ce qui cherche à nous rattraper. Traverse les plaines, les plats, à l’arrêt les villes, endormies. Ça fait bloque dans les espaces occupés. Porter le monde à l’arrêt. Sans ici et ailleurs. Tout flambe. Puis reviens le matin. Et le calme qui devient trop inquiétant. Tout va très vite. Aucun développement et la fumé se fait brume, s’alourdie, à mesure que vos paupières se ferment, devient lit et berce votre révolte d’un chant de souffles rebondis.