28 août 2013

aout en fin de 013



 Tige de bambou et encre noir geste répété
1m20x90cm


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Exposition de 5 dessins et 1 photographie
au théâtre de l'éphémère au Mans
Jusqu'en décembre 2013


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24 août 2013

PLIS Photographiques



Entre temps avance
ici, procédé plis.

Donner à voir, sans image.
Le pli de la lumière sur le papier 
en bromure d'argent.

8 photographies argentiques sans images
21x29,7cm 


à bientôt


4 août 2013

Dessiner / Ombrer / Brouiller / Montrer




 sans titre, 2013
encre et plume 
sur papier 300g 
format 50x65 cm


 3 détails :






Dessiner / 
Ombrer 
/ Brouiller / 
Montrer


Le dessin      n'est pas une solution
il        précède au langage

3 août 2013

la parodie - des heures




Trop peu de temps en ce moment 
pour tenir les formalités informatives de ce blog,
beaucoup de travail.

[ court résumé ]

à venir :


Je sors en septembre la revue PLI,
sous la forme d'un bel ouvrage, 
posant des bases poétiques et plastiques
nécessaires, dans un espace nouveau.
Un appel à été lancé, un appel à souscription,
sous la forme du pré-achat.
Me contacter pour plus d'information et / ou recevoir l'appel. 
Merci à tous ceux qui ont déjà soutenu le projet. 

 Contribution : à l'objet éditorial INFRA avec Mathieu Tremblin.
La chose se lancera à Montpellier en septembre prochain 
puis sera largement diffusée ensuite.
édité et invité par Emma Cozzani. 
http://www.infra-infra.fr/

bourse reçue par la DRAC 
pour l'achat de matériel et réalisation d'une pièce numérique vidéo,  
120IPS entre autre, à suivre.

Résidence d'écriture au théâtre de l'&cluse,
 Le Mans, 2013/2014

Exposition de dessin au théatre de l'éphémère,
du 26 aout à fin décembre 2013.  

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Puis courant juin est sorti la fanzine Monster Maloke.
Deux de mes dessins y sont présentés.

Sous le pseudonyme Odilon Fénéon,
personnage fictif inventé il y a quelques années,
en hommage à Odilon Redon et Felix Fénéon. 





Pour les deux dessins
plume et encre noir sur papier 300g 24x32cm, 2012
voici :







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Quelques courts extraits en cours :

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Quelle est la forme de l'homme. Quand ses uniformes battent le pavé quand les armes qui l'ont confisqué lui ôte la voix. Quelle est la forme de l'homme lorsque son camouflage prend la couleur du sang lorsque ses bottes foulent les crânes. Quelle est la forme de l'homme dès lors que l'emporte sur lui le charme des discours la droiture de la mort.

*

Nous n'écrirons pas les fleurs. Pas les femmes pas les sexes pas les restes. Pas les queues pas les tiges pas les mièvres. Fourberie prétentieuse palais. Il n'y a de féminin pas plus d'un e à tout en accroche il n'y a. La confusion des doutes c'est certain. Son inverse le poème le vaut rien. Nous n'irons pas à la ligne nous ne laisserons pas de temps pas le temps. Sur ses petites hauteurs la mouche se frotte et engloutie la merde. C'est rigolo la poésie donne des ailes aussi des festivals aussi des amuses gueules. Bien sur nous sommes au loin bien sur nous sommes mauvais joueurs pas joueurs du tout bien sur nous sommes de mauvaise compagnie bien sur jamais content bien sur jamais certains bien sur jamais bien. Nous ne sommes pas sur la photo nous ne souhaitons pas y être le hasard à fait que nous ne sommes pas sur la photographie le hasard est bien fait le hasard veut, nous oublions comment sourire, jusqu'à l'abolition du hasard, sa disposition en cube.

-Le langage c'est de choir 




*

Il y a une autre faune aux frontières des eaux sur la limite des fleuves un autre courant d'autres univers mondes à la limite des terres par dessus les noyés tout un autre temps au gré des courants au vent des crues rien de semblable aux habitudes du monde sur la nappe fraîche courante au pied des monts, il y a l'absence.

*


Il y a la parodie des heures, le manque et ses murs, toute la dramaturgie des jours, ces apparats, un grand ensemble qui ne nous concerne pas. En contre-bas une femme parle à son chien, comme les passions mortes, la garniture de son ennuie, ou le réceptacle de sa folie. Son chien, mangeur de pierre, passeur de temps. Plus loin les jardins, les cultures, plus loin encore , plus bas, le cimetière de la ville, repos. Une route improvisée mène au lac, un lac miroir, vert par le reflet des sapins, noir, son épaisse profondeur, inconnue, noire. Les eaux sont lourdes, rien ne sert de s'y débattre, les eaux sont impénétrables. Tourner tout autour tourner contourner les bords. Nous évitons le sable artificiel posé là. Nous évitons les foules de baigneurs, nous évitons tout ce qui se concentre au mètre carré, car la chose est pratique, faite pour, le manque d'imagination, l'aménagement des vies. Contourner tourner monter tout ce qui pente, vertige, tout ce qui chute, montagne, montante, duvet, façade, réceptacle, passeur. Il y a le gouffre aux arbres. Une souris morte habitée de mouches en reproductions. La traduction longue et lente des sources, leur point de fuite, l'impossible chemin, où les reptiles susurrent, vibrent les herbes sèches. L'objectif est hors d'atteinte, on ne sait pas trop, si c'est la vue, défectueuse, inventée, ou le corps, instable, à surmonter. Dans une lettre virtuelle l'éditeur me dit qu'il n'aime pas le silence, que le blanc de la page coûte trop cher. Fracas, enthousiasme, fracassé. Jeunesse ; étouffée. Épique, comme la perception au monde la perception du monde l'affect, de chaire, à vif, sur-figuré, brûlé ou brûlant, baroque. Au comptoir du bouge les vieux bien acclimatés à l'histoire contemporaine, parle de drone, le vente - le mérite. Au pied d'un verre, au coin d'une oreille appareillée, le klaxon du camion-boucher sonne l'arrivé des viandes. Sur une demi hauteur une demi maison à demi construite depuis un demi siècle, semblable, poursuit sa ruine, l'insulte de ses fondations. Les minéraux sont recouvert de mousse. Les minéraux sont recouvert de mousse. Les minéraux suivent le lit, surpassent les barrages, creusent des temps stagnants, coulent à travers les peaux, transportent. Au petit matin la surface du lac est recouverte d'une brume épaisse et ascendante, blanche. Dans le creux des hauteurs, au cycle des jours, une épaisse poussière gazeuse monte, survole le lac. Le lac, le matin, rejette une épaisse brume blanche. Le lac projette vers le ciel, les nuages à venir. Le matin, le lac transforme ses eaux en vapeur, une vapeur épaisse semblable à celle des nuages. Les eaux nous survolent. Puis retombent. Ici les ardoises des toits on pris la forme des roches. Avant l'orage, la porte ouverte au bout de la rue laisse filer le parfum des salaisons. Avant l'orage, des corps nerveux, des êtres de crise, électriques, paniques, se frôlent, s'évitent, se frappent, s'écartent, à l'image des premiers hommes. Les oiseaux, sobres interlocuteurs, prédicateurs de tempêtes, tournent dans l’excitation et le cris, préparent le calme et le recule, l’abri. Il faut construire des cabanes, oui. Mais le bois nous fait défaut, l'espace est occupé. La poésie-l'inverse. L'inverse intense, sans compromission. L'averse est proche, les électrons se frottent et la lumière fulgure tout ce décors nerveux. Les premiers grondements tremblent la terre tremblent les fondations. Le bois, lentement, chante le crépitement des mythes, des montagnes de sciure, la fiction d'un éboulement, le dessein de ruines en construction. Pendant ce temps, une plaque noir est creusée. Car le noir est originel, sont creux monte vers le blanc, creusé, car le noir est déjà là. La lumière vient, les sillons se croisent. Lac noir, vapeur blanche. Les figures se succèdent, sans dieu, sans maître, le langage c'est de choir, l'isolement comme la fuite. Sur l'étendu d'eau molle, les battements se succèdent, les roues, les ruées. Loin des gaz comprimés, des ivresses, des fièvres. Loin de la fatigue source de l'écoulement des corps, sans ancre, que des signes vagues, des actes muets. 


NOUS PRÉPARONS-
PROJECTILE LITTÉRAL